Nos métiers d’intervention

Nous intervenons aussi bien sur les métiers verts, dont la « finalité et les compétences mises en œuvre contribuent à mesurer, prévenir, maîtriser et corriger les impacts négatifs et les dommages sur l’environnement », que sur les métiers verdissants dont la « finalité n’est pas environnementale, mais qui intègrent de nouvelles « briques de compétence » pour prendre en compte de façon significative et quantifiable la dimension environnementale dans le geste métier ».

Ces deux domaines représentaient à eux seuls 4 millions d’emplois en 2018, chiffre qui ne fait que croitre d’années en années. 71% de ces métiers rencontrant d’ailleurs encore des difficultés de recrutement en 2020.

Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE)

Conscientes des enjeux sociaux, environnementaux et sociétaux, les entreprises intègrent volontairement la notion de RSE à leurs politiques internes afin d’avoir un impact positif sur la société tout en restant économiquement viable. La pression du législateur ainsi que celle de l’opinion publique ne font qu’accentuer l’importance de ces fonctions au sein des entreprises. La RSE préconise la prise en compte de 7 principes phares : gouvernance, droits de l’Homme, relations et conditions de travail, environnement, bonnes pratiques des affaires, questions relatives aux consommateurs et engagement social. Avec l’adoption des Objectifs de Développement Durable (ODD), nombre de grandes entreprises incluent désormais ces critères à leurs stratégies de communication.

Tendances

Selon le rapport du Médiateur des entreprises et d’EcoVadis en matière de RSE, les entreprises françaises se hissent sur la 3ème marche du podium mondial, derrière la Suède et la Finlande. Elles affichent un score en forte augmentation sur les dernières années. 

Postes concernés

Chargé.e/Chef.fe de projets/Responsable/Directeur.trice RSE ; Chief Impact Officer ; Chief Mission Officer ; Chargé.e/Responsable Qualité, Hygiène, Sécurité Environnement (QHSE) ; Chargé.e de mission Développement Durable, Achats Responsables, Qualité de Vie au Travail (QVT), etc.

Entreprises engagées

Cette appellation fait référence à une prise en compte des impacts sociaux, sociétaux et environnementaux. Nul besoin d’être certifié ou labellisé, certaines entreprises engagées le sont de fait par leurs actions, leur modèle de gouvernance et leurs choix stratégiques. Force est de constater néanmoins que beaucoup d’outils voient le jour et permettent aux entreprises qui ont une démarche durable de mettre des mots sur une réalité.

La loi Pacte de 2019 introduit la qualité de « Société à mission » permettant à une entreprise de rendre statutaire sa raison d’être et ses objectifs sociaux et environnementaux associés. Ce choix laissé aux entreprises répond à un besoin fort de la part des collaborateurs, actionnaires, clients, fournisseurs, pouvoirs publics mais aussi des citoyens, de donner un intérêt social à leurs activités. Les entreprises qui font ce choix intègrent de façon globale la RSE au cœur de leur modèle d’entreprise.

Tendances

Beaucoup de structures ont décidé de s’engager dans cette démarche, quel que soit leurs domaines d’activité. C’est par exemple le cas de grands groupes comme : Danone, Camif, La Poste, Maif. Néanmoins, de plus petits acteurs font également ce choix, comme Omeva.

De nombreux labels se développent dans le monde et vont également dans le sens de l’Entreprise Responsable. C’est par exemple le cas de B-Corp, Afnor, Lucie, Positive Workplace, etc.

Postes concernés

Fonctions RH, Finance, Achats, Sales, Marketing, Communication, Juridique, IT, etc.

Finance Durable

Cette approche repose sur une vision à long terme et éthique de l’investissement financier. Elle cherche à concilier performance économique et impacts sociaux et environnementaux positifs, en finançant des entreprises qui contribuent activement au développement durable, en excluant par exemple les investissements dans les énergies fossiles.

Tendances

L’Investissement Socialement Responsable (ISR) qui prend en compte des critères extra-financiers, dits critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) à la gestion financière et aux décisions d’investissement, se développe particulièrement ces dernières années. En un an, ses encours ont presque doublé, atteignant 278 Mds€ à la fin de l’année 2019, et le nombre de fonds durables a augmenté de près de 50%, avec 704 fonds.

La finance verte (ou l’investissement vert) est destinée à favoriser la transition énergétique et à lutter contre le changement climatique. Quasi insignifiante au début des années 2010, elle devrait aujourd’hui dépasser les 100 milliards de dollars par an. Parmi ce type d’investissement, on trouve les Green bonds (obligations vertes) et les fonds verts.

Le social business (microfinance, impact investing, social impact bonds ou SIB) se développe également beaucoup ces dernières années. Il regroupe les entreprises dont la finalité n’est pas seulement lucrative, mais principalement sociale. Les excédents sont réinvestis dans la lutte contre l’exclusion, la protection de l’environnement, le développement et la solidarité. (Source Novethic)

Postes concernés

Analyste/Expert.e/Responsable ESG, Responsable ISR, Responsable Impact Investing, Product Specialist Climat, Carbone/Biodiversité, Sales/Head of Sales, Compliance, Inspection générale, Consultant.e/Manager/Senior Manager Finance Durable, etc.

Economie Sociale et Solidaire

Le concept d’économie sociale et solidaire (ESS) désigne un ensemble d’entreprises organisées sous forme de coopératives, mutuelles, associations, ou fondations, dont le fonctionnement interne et les activités sont fondés sur un principe de solidarité et d’utilité sociale. Si la forme juridique est libre, leur mode de fonctionnement doit être démocratique et une utilisation des bénéfices doit être dédié au maintien ou au développement de la structure, plutôt qu’à l’enrichissement personnel. Le cadre juridique de ces structures a été renforcé et étendu avec la loi du 31 juillet 2014, en permettant aux sociétés commerciales de revendiquer leur appartenance à l’ESS.

Tendances

Acteur économique de poids, l’ESS représente 10 % du PIB et près de 12,7 % des emplois privés en France. Ce secteur compte aujourd’hui 225 000 établissements employant 2,3 millions de salariés.
Les entités de l’ESS s’appuient également sur un réseau de 22 millions de bénévoles.

En 2020, 87 % des entités de l’ESS ont moins de 20 salariés. (Source : Observatoire national de l’ESS 2019.)

Postes concernés

Chargé.e/Responsable/Directeur.rice de programme, Chargé.e/Responsable de partenariats, Chargé.e d’insertion professionnelle (CIP), Chargé.e/Responsable d’accompagnement social et professionnel (CASP et RASP) Mécénat et Fundraising, Finance, Communication et Plaidoyer, RH, Achats, Marketing, Juridique, IT, etc..

Environnement

L’un des aspects les plus importants du développement durable est la question de l’environnement car sans sa préservation et sa conversation, la vie de toutes les espèces est menacée. Les enjeux autour du climat, du carbone, de l’énergie et de la biodiversité doivent être au centre de nos réflexions. Le changement concerne l’ensemble des industries et sont également portés par de nombreux cabinets de conseils qui ont un rôle prépondérant pour faire comprendre le sujet et les enjeux associés.

Tendances

Le gouvernement français a annoncé les grandes lignes du plan de relance économique 2021-2022, dans lequel 30 milliards d’euros sont dédiés à la transition écologique. Ce plan revêt plusieurs objectifs : « accélérer la transition énergétique, favoriser une croissance durable et faire de la France la première grande économie décarbonée européenne. » Ainsi, près de 9 milliards d’euros sont alloués « à la décarbonation de l’industrie et de l’énergie, ainsi qu’à la recherche et au développement dans le domaine des technologies vertes » et 7 milliards d’euros sont fléchés pour la rénovation énergétique des bâtiments.

En 2018, le gouvernement avait annoncé le financement de 10 000 formations aux emplois de la transition écologique dans le cadre du plan « 10KVert ». A cette période, les énergies renouvelables représentaient près de 90 000 emplois. Aujourd’hui, l’Etat vise « l’atteinte de l’objectif ambitieux de 33 % d’énergies renouvelables en 2030, contre 17,2% fin 2019 » ce qui devrait considérablement accroître le nombre d’emplois du secteur.

Postes concernés

Chargé.e/Chef.fe de projet Climat, Carbone, Biodiversité, Consultant.e/Expert.e Analyse de Cycle de Vie (ACV), Consultant.e/Chef.fe de projets économie circulaire éco conception, Chargé.e/Chef.fe de projet Bâtiment durable, efficacité énergétique, certification et labellisation, Responsable/Chef.fe de projets éolien et photovoltaïque; Chargé.e d’affaires environnement/énergies renouvelables (EnR).

Tech & Numérique Responsable

Le numérique responsable est une démarche d’amélioration continue qui vise à améliorer l’empreinte écologique et sociale du numérique.

Après être passées dans le 21ème siècle avec l’ère du numérique, les entreprises font faces à un nouveau défis : devenir numériquement responsables. Le monde de la Tech, propulsé sur le devant de la scène par les GAFA (Google, Amazon, Facebook et Apple), représente une part importante de l’empreinte carbone mondiale. Les défis autour des nouvelles technologies et des NTIC (nouvelles technologies de l’information et de la communication) représentent un enjeu important pour les prochaines années. En mettant la technologie au service du bien commun, une révolution s’opère.

En résumé, la Tech et le numérique responsable, c’est l’utilisation des technologies au service du bien commun, pour les entreprises, mais aussi dans nos quotidiens.

Tendances

Le constat est sans appel : le numérique représente 4% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. Et ce chiffre risque de doubler d’ici à 2025 avec la transformation de nos usages, tant professionnels que personnels.

En France différents mouvements et initiatives mettent en avant le numérique responsable.

C’est notamment le cas du Mouvement Impact France avec son collectif Tech For Good France #tech4good qui anime une communauté et met en avant les acteurs de la tech à impact positif, mais aussi du label Numérique Responsable créé par l’Institut du Numérique Responsable en partenariat avec le Ministère de la Transition Ecologique qui permet aux entreprises de s’engager sur la voie de la transition.

Postes concernés

Tous les postes du secteur des TIC, de la Tech et du digital, les postes de développeur (front-end, back-end, fullstack dev, Lead dev) de Design utilisateur (UX Designer, UI Designer, Lead Designer). de gestion de projet (Product Owner, Scrum Master, Business Analyst, Project Manager, Program Manager), etc.

Contribuer à la transition sociale, sociétale et environnementale & permettre à chacun.e d’être Acteur du changement par son travail

Retrouvez ici l’ensemble de nos engagements

Accélérer la transition sociale, sociétale et environnementale & permettre à chacun.e d’avoir un impact positif par son travail

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